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    Pomme Parker

    • 19 décembre 2022
    150 150 Avalou Plabenneg

    Synonymes. Pommes: -1. PARKER’S GRAUER PEPPING (Van Mons, Catalogue descriptif de partie des arbres fruitiers qui de 1798 à 1823 ont formé sa collection, p. 36, n° 496). -2. PARKER’S PIPPIN (Diel, Kernobstsorten, 1809, p. 149). -3. PÉPIN GRIS DE PARKER (Id. ibid.; — et Congrès pomologique, session de 1809, Procès-Verbal, p. 49).

    Description de l’arbre. 

    Bois : fort. rameaux : nombreux , érigés ou légèrement étalés, gros, assez longs, bien coudés, fortement cotonneux, d’un brun olivâtre très-foncé, lavé de gris et quelquefois de rouge.  Lenticelles : arrondies ou allongées, grandes et abondantes.  Coussinets : peu saillants. Yeux : assez gros, ovoïdes, duveteux et, faiblement collés contre le bois.  Feuilles : grandes ou moyennes, ovales-allongées , sensiblement acuminées, à bords très-profondément dentés.  Pétiole : très long, peu rigide, fortement cannelé.  Stipules : larges et des plus longues.

    FERTILITÉ. — Ordinaire.

    CULTURE.  Le plein-vent lui convient assez ; greffé ras terre sous cette forme il fait de jolis arbres, mais la basse-tige sur paradis le rend beaucoup plus productif.

    Description du fruit. Grosseur : moyenne. Forme : conique-raccourcie, bien ventrue à son milieu, moins volumineuse d’un côté que de l’autre.

    Pédoncule : de longueur et grosseur moyennes, arqué, obliquement inséré dans un bassin profond et assez large.

    Œil : moyen, mi-clos, à cavité petite et finement plissée.  

    Peau : légèrement rugueuse, à fond jaune verdâtre presque entièrement lavé d’un roux grisâtre sur lequel ressortent çà et là quelques petits points bruns.

     Chair : verdâtre, fine et ferme. — Eau : abondante, sucrée, vineuse, délicieusement acidulée et parfumée.

    MATURITÉ. Janvier-Avril.

    QUALITÉ.  Première.

    Historique.  Ce très-bon fruit est encore peu connu de nos pépiniéristes. Le Congrès pomologique, dans sa session de 1869, en recommanda la culture. Alors je le multipliais déjà, l’ayant en 1867 reçu de l’Institut pomologique de Reutlingen (Wurtemberg), que dirige le savant docteur Lucas. Le pommier Parker se trouve depuis plus d’un demi-siècle chez les Allemands, qui le croient d’origine anglaise, comme il ressort du passage suivant, écrit par Diel en 1809 : « Un arbre-nain de cette espèce me fut — disait-il — expédié des pépinières de MM. Gordon, Dermer et Thompson, de Mile-End (Angleterre) Ce Pippin. Parker n’étant cité que dans quelques Catalogues anglais, je le regarde comme un fruit moderne, surtout no lu voyant décrit ni par Miller, ni par Hanbury, ni par Abercrombie. » (Kernobstsorten, t. X, p. 149.) Pour compléter ces renseignements du docteur Diel, j’ajouterai que la pomme dont il parle ainsi me paraît rappeler le nom d’un amateur d’arbres fruitiers, le capitaine William Parker, de Camberwell-Terrace (comté de Surrey), auquel M. Anthony Carlisle, secrétaire de la Société d’Horticulture de Londres, avait précédemment (1802) dédié un noyer. (Voir Transactions de ladite Société, 1re série. t. II, pp. 3-6.)