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    L’oïdium

    L’oïdium du pommier est une maladie grave et fréquente chez le pommier. Elle peut aussi s’attaquer au poirier, sans toutefois être aussi nuisible.

    L’oïdium du pommier est provoqué par le champignon Podosphaera leucotricha.

    Celui-ci hiverne sous forme de spores et de fragments mycéliens dans les écailles des bourgeons. Ces formes hivernantes entrent en activité des l’éclatement des bourgeons : c’est l’oïdium primaire.
    La maladie se propage ensuite à l’ensemble de la végétation. Les attaques sur rameaux peuvent se produire pendant toute la saison : c’est l’oïdium secondaire.

    Symptômes

    L’hiver, les rameaux prennent une couleur gris sale.

    Au printemps, les rameaux, nouvelles pousses, bourgeons et jeunes feuilles se couvrent d’un feutrage blanchâtre. Les bourgeons ont un aspect ébouriffé.

    Sur fruits, la maladie peut aussi se manifester par une décoloration, un aspect liégeux et un desséchement des fruits.

    Facteurs favorables

    Conditions climatiques: La maladie est favorisée par une hygrométrie et des températures comprises entre 10 et 20°C. Une forte humidité de l’air suffit à déclencher de graves infections.

    L’oïdium prolifère plus facilement par temps chaud associe à une forte humidité ambiante.

    Il apparait généralement au mois d’avril – mai lorsque les températures remontent et que l’humidité des mois de mars/avril est encore très présente.

    On le retrouve également au début de l’automne, lorsque les nuits se rallongent et l’humidité stagne de nouveau.

    Nuisibilité

    La présence d’oïdium perturbe la photosynthèse et peut entrainer une baisse importante de rendement. La qualité des fruits peut aussi être affectée.

    Moyens de lutte

    Lutte prophylactique :

    Lors de l’implantation d’un verger, il est conseillé d’éviter les zones mal aérées, propices au développement de la maladie. Il est nécessaire de conserver les distances de plantation pour éviter que les arbres se touchent.

    Lorsque les arbres sont atteints, la lutte prophylactique va consister à supprimer au moment de la taille les rameaux touchés par la maladie.

    Il est recommande de traiter l’oïdium de manière préventive et curative.

    1. Aérez bien les plantations afin d’éviter que l’humidité ne stagne. L’oïdium se propage lorsque les plantes sont trop serrées entre elles…

    2. Supprimez immédiatement les parties touchées et brûlez les feuilles et les parties infestées de la plante.

    3. Evitez les arrosages excessifs.

    4. Choisissez de préférence les moyens de lutte biologiques :

    5. Le lait: Mélangez 1/2 litre de lait à 4,5 litres d’eau (total 5L) et pulvérisez toutes les semaines jusqu’à disparition totale !

    6 Traiter au soufre à partir de la chute des pétales et jusqu’à la récolte en cas de pression forte de la maladie.