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    14 juin Eclaircissage et lutte contre les maladies et insectes

    1024 768 Avalou Plabenneg

    Samedi 14 juin environ 35 d’adhérents se sont retrouvés au verger pour l’éclaircissage des fruitiers et en faire le bilan de l’état sanitaire de ces derniers.
    Christian a présenté les activités du jour à partir des panneaux fiches techniques de l’éclaircissage et la lutte biologique contre les maladies et insectes ravageurs des arbres fruitiers que l’on peut trouver au verger.

    Christian a expliqué les techniques d’éclaircissage. La réduction du nombre de fruits s’effectue si les arbres sont surchargés. Il est alors nécessaire d’éclaircir en éliminant les petites pommes, difformes ou malades. On laisse en général une à deux pommes ou poires par bouquet et 8 à 15 fruits au maximum par mètre sur la branche. Les fruits les plus faibles se détachent facilement du bouquet, on peut utiliser une épinette ou un sécateur pour supprimer les fruits pour éviter de casser le bouquet.

    Eclaircissage 

    Ne pas réaliser l’opération trop tôt en raison de l’éclaircissage naturel, à partir de fin juin normalement les pommes présentes dans les arbres sont susceptibles de rester jusqu’à la récolte. 
    L’éclaircissage évite aussi la casse des branches dû à un surpoids provoqué par le nombre important de fruits. 
    Le nombre de pommes dans les arbres peut diminuer sur un coup de vent ou d’attaque de parasites tels que le carpocapse ou de maladies telles que la tavelure ou la moniliose.
    Cette opération permet d’avoir des fruits plus gros et d’éviter d’affaiblir le fruitier à cause d’une production trop importante, elle permet aussi d’éviter dans certains cas l’alternance des fruitiers.
    Cette année la fructification est bonne suite à une pollinisation correcte après une floraison abondante, une démonstration a été faite sur quelques arbres surchargés en fruits. 

    Voir Fiches techniques Eclaircissage

    Etat sanitaire des arbres

    Christian a passé en revue les principales maladies et parasites des fruitiers et a donné des solutions biologiques pour les combattre.

    Maladies :

    Chancre : Champignon qui s’attaque à l’écorce des branches. Si le chancre apparaît sur des rameaux il faut les supprimer. En cas d’attaque sur le tronc un soin peut être effectué en curant la plaie et par application d’un mélange d’huile végétale et de bouillie bordelaise.  

    Tavelure et oïdium :  Ces maladies sont dues à un champignon qui se propage par temps humide. Pour limiter ces maladies les arbres doivent être bien aérés (importance de la taille). Une pulvérisation de bouillie bordelaise durant l’hiver peut être utile. A l’automne ramasser les feuilles malades pour éviter de transmettre les maladies. Un chaulage peut être utile durant l’hiver.

    Moniliose : Champignon qui s’attaque aux fruits avant maturité (fin d’été) et provoque leurs pourritures. On peut remarquer des taches blanches sur la partie marron du fruit qui est attaquée. Dès l’apparition de la maladie il faut enlever les fruits malades pour éviter de transmettre la maladie aux fruits proches, à l’automne il faut ramasser les fruits malades au sol et les feuilles. En hiver une ou deux pulvérisations de bouillie bordelaise permet de limiter le phénomène.

    Voir Fiches techniques maladies

    Insectes :

    Anthonome : C’est un petit coléoptère de la famille des charançons. Les femelles pondent leurs œufs en mars ou début avril sur les boutons floraux. Les larves s’attaquent aux organes de la fleur. On peut remarquer lors d’attaque que la fleur ressemble à un clou de girofle avec les pétales enroulés et on trouve en général à l’intérieur la larve de l’insecte. Si la floraison est abondante comme cette année, l’action de l’anthonome est limitée et provoque un éclaircissage naturel.

    Pucerons : Les pucerons verts ou cendrés s’attaquent aux feuilles qui s’enroulent et perturbent la croissance de l’arbre. Cela peut-être un inconvénient pour les jeunes arbres. En général sur les arbres adultes les prédateurs (coccinelle, syrphes, chrysopes, mésanges) suffisent à les faire disparaître. Une pulvérisation de savon noir additionnée d’alcool dilué peut être utile si l’attaque est importante sur les jeunes arbres. 

    Puceron lanigère : Ce puceron s’installe en général dans les plaies de l’arbre (plaie de coupe ou partie chancrée) et aussi sur les jeunes rameaux. Il est important de supprimer ces pucerons dès leur apparition car lorsqu’ils sont bien installés c’est difficile de s’en débarrasser. On peut l’éliminer en brossant les zones contaminées par un traitement à l’alcool et au savon noir dilué (20% de produit pour 80% d’eau). On peut également les brûler au petit chalumeau à gaz en prenant soin de ne pas brûler l’écorce. Ce puceron ne s’attaque pas aux feuilles.
    Il faut éviter un apport trop important d’azote qui favorise l’apparition de ce puceron.

    Carpocapse : C’est un papillon qui vient pondre ses œufs sur les fruits. La larve qui en résulte perce un petit trou dans le fruit et en dévore les pépins. Ces fruits ne pourront pas être récoltés et tombent souvent avant maturité et le fruit pourri. La présence des oiseaux est nécessaire pour éviter que ce papillon ne prolifère. Il est nécessaire de ramasser les fruits atteints pour éviter que la larve ne pénètre dans le sol et puisse recommencer un nouveau cycle. Les mésanges et les chauves-souris sont des prédateurs de cet insecte nuisible.

    Orthorhynque, rhynchite : C’est un petit coléoptère appelé aussi “coupe bourgeons », sa présence est avérée par de nombreux bouts de jeunes rameaux cisaillés, cela n’a pas de conséquences sur les arbres adultes, mais peut poser problème sur les jeunes plants greffés de l’année. (Pas de traitement requis au verger, possibilité de lutte par des décoctions de tanaisie ou application de glu sur le tronc, insecte non volant).

    Conclusion : Il faut favoriser la biodiversité dans le verger en acceptant de perdre quelques fruits et en laissant les insectes auxiliaires agir pour obtenir une pollinisation correcte et une limitation des dégâts par les nuisibles. 

    Voir fiches techniques parasites

    Après vérification de l’état sanitaire des arbres, les adhérents ont pu observer l’évolution de la greffe en couronne réalisée au mois d’avril. La greffe a bien démarré sur deux rameaux, les liens en nylon maintenant l’écorce au niveau de la greffe seront supprimés dans quelques jours.

    Une démonstration de taille en vert a été réalisée sur un arbre du verger. Cela permet de réduire les pousses de l’année, de favoriser l’entrée de la lumière dans l’arbre. La sève alimente mieux les fruits qui seront plus gros. Cette taille favorise aussi le développement des dards pour assurer les futures fructifications.

    En fin d’activité, la jauge à greffons a été vidée et nettoyée. 

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    10 Mai Binage et paillage verger de Kerangall

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    Samedi 10 mai, 13 adhérents se sont retrouvés au verger conservatoire de Kerangall à 14h par un temps pluvieux en début d’après-midi. Les activités du jour sont le binage et le paillage des pommiers.

    Opérations réalisées : Au verger de Kerangall

    Nous avons débuté par les arbres plantés en novembre dernier. Nous les avons détourés sur une surface d’1m2 autour du plant. Cette surface est binée afin d’enlever les touffes d’herbes et décompacter le sol au pied de l’arbre. Du Bochevo (2 à 3 poignées par plant), amendement organique, est incorporé à la terre noire. Un géotextile de 1 m2 est agrafé autour de chacun de ces plants.

    Pour les autres arbres un binage a été réalisé au pied en conservant les plants de fenouil utiles pour repousser les pucerons. Les herbes retirées sont entreposées au fond du verger.Le BRF (Bois Raméal Fragmenté) est appliqué au pied de chaque arbre sur une épaisseur de 5 à 10 cm.

    Voir fiches techniques du paillage

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    19 Avril Binage – paillage – Greffe en couronne

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    Samedi 19 avril, 30 adhérents se sont retrouvés au verger conservatoire de Locmaria à 14h. Les activités du jour sont le binage, le paillage des fruitiers et la greffe en couronne.

    Binage et paillage :

    L’intérêt du binage et les avantages du paillage ont été présentés.

    Les avantages du paillage permettent :

    • De limiter les arrosages, le paillage absorbe l’eau et garde l’humidité.
    • De réguler la température du sol.
    • De diminuer de façon conséquente des herbes indésirables donc moins de désherbage
    • D’éviter le tassement du sol sous l’action de la pluie surtout sur les sols calcaires, amélioration de l’absorption de l’eau parle sol.
    • De créer un lieu de refuge aux insectes utiles.
    • De constituer un humus de bonne qualité.
    • D’améliorer la qualité du sol
    • De favoriser la vie microbienne du sol

    Voici quelques matériaux de paillage organiques :

    • Le BRF (bois raméal fragmenté) riche en lignine attire des micros organismes qui améliorent la vie du sol et transforment la matière en humus.
    • Le compost ni trop frais ni trop décomposé est un excellent paillis
    • La paille broyée qui apporte du potassium mais de plus courte durée.
    • Les Paillettes de chanvre, de lin ou de miscanthus sont propres et décoratifs et retiennent bien l’eau en se décomposant lentement.
    • Les tontes de gazon desséché qui ne protègent que temporairement

    Il existe aussi des paillis minéraux tel que la pouzzolane, l’ardoise, la brique concassée ou les galets qui sont plus adaptés pour les massifs de plantes de jardins.

    Opérations réalisées :

    Binage-Paillage

    Au cours de la séance, les pieds des arbres ont été binés, les herbes issues du binage sont ramassées pour faciliter le passage de la tondeuse dans les allées et évacuées vers les déchets. Après le binage nous avons appliqué du BRF (Bois raméal Fragmenté) pour obtenir une couche de 5 à 10cm au pied de chaque arbre. Les arbres récemment plantés sont protégés par un géotextile de 1m2 au pied puis recouvert de BRF.

    Cette année nous avons testé le paillage au miscanthus sur les arbres palissés, cela permettra de faire une comparaison avec le paillage habituel au BRF.

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    Greffage en couronne

    Par la suite, des explications sur les techniques de la greffe en couronne ont été fournies.
    Les greffons utilisés sont maintenus en jauge depuis le mois de janvier.
    La greffe en couronne se pratique en avril/mai lorsque la sève monte ce qui facilite le décollement de l’écorce sur le porte-greffe pour l’insertion des greffons.
    Le porte greffe est d’abord scié à l’endroit de la greffe, la coupe est rafraichie pour une meilleure cicatrisation de la plaie. Il est entaillé verticalement et seulement un côté de l’écorce doit être décollée, l’autre reste fixe et servira de lien avec le greffon pour la greffe.  Les greffons sont taillés en biseau à l’opposé d’un œil. Un chanfrein est pratiqué sur la partie biseautée du greffon qui sera en contact avec l’écorce du porte greffe restée fixe ainsi qu’un épaulement pour l’appui sur le porte-greffe. Il suffit ensuite d’insérer le greffon sur le porte-greffe et de ligaturer l’ensemble à l’aide d’un raphia. Il est nécessaire d’étancher la greffe à l’aide d’une cire ou d’un mastic à greffer.
    Une greffe en couronne a été réalisée sur un poirier du verger. La variété « Cuisse madame » a été greffée par deux greffons implantés sur la périphérie de trois branches du porte-greffe.

    Les adhérents ont pu observer des greffes en couronne réalisées il y a quelques années et ont pu voir l’évolution de ce type de greffe.

    En fin d’activité nous avons greffé les noyers la variété Franquette a été greffée sur 5 porte-greffes Juglans regia. Nous avons testé différents types de greffes (greffe à l’anglaise simple, greffe en fente et greffe en tête.  2 Plants ont été mis en pots et placés en serre afin de vérifier l’évolution des différentes techniques

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